MINISTERE DE LA JUSTICE./ Paris, 26 Février 1848./ La Cour de Cassation a repris hier le cours/ de ses audiences./ La Cour d'Appel de Paris a tenu ce matin/ ses audiences.

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MINISTERE DE LA JUSTICE./ Paris, 26 Février 1848./ La Cour de Cassation a repris hier le cours/ de ses audiences./ La Cour d'Appel de Paris a tenu ce matin/ ses audiences.
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet – Histoire de Paris
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MINISTERE DE LA JUSTICE./ Paris, 26 Février 1848./ La Cour de Cassation a repris hier le cours/ de ses audiences./ La Cour d'Appel de Paris a tenu ce matin/ ses audiences.
Boucquin
Datation
En 1848
Musée
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Auteur(s)
Boucquin, imprimeur
Dates
En 1848
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Numéro d’inventaire
AFF2669
MINISTERE DE LA JUSTICE./ Paris, 26 Février 1848./ La Cour de Cassation a repris hier le cours/ de ses audiences./ La Cour d'Appel de Paris a tenu ce matin/ ses audiences.

Informations détaillées

Auteur(s)
Boucquin, imprimeur
Date de production
En 1848
Datation en siècle
Dénomination(s)
Matériaux et techniques
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 29 cm
  • Largeur : 44 cm
Dimensions - Montage du musée:
  • Hauteur : 29.5 cm
  • Largeur : 45 cm
Description

Affiche

Marques, inscriptions, poinçons
Lettre - " MINISTERE DE LA JUSTICE./ Paris, 26 Février 1848./ La Cour de Cassation a repris hier le cours/ de ses audiences./ La Cour d'Appel de Paris a tenu ce matin/ ses audiences./ M. AUGUSTE PORTALIS, nommé Procureur/ général, a été installé par la Cour d'Appel,/ et a prononcé le discours suivant:/ MESSIEURS,/ Nous venons remplir auprès de vous une Mission/ d'Ordre et de Sécurité; nous demandons votre concours; nous y comptons./ Une Ere nouvelle commence. Les illusions du temps/ passé se sont évanouies. Le Peuple de Paris, en peu/ d'heures, a brisé la déplorable imitation d'une institution/ vieillie et sans racines./ Le Gouvernement du Pays par le Pays, la Représen-/ tation Nationale dans sa Grandeur et sa Virilité, la/ REPUBLIQUE, en un mot, a été proclamée par la/ seconde ville éternelle; cette aurore radieuse se lève sur/ le Monde qui en a tressailli./ Mais à chaque pas que fait l'humanité, à chaque pro-/ grès de la raison et de l'intelligence, les Sociétés éprou-/ vent une oscillation heureuse, mais qui n'est pas sans / périls. L'ordre troublé dans ses fondemens [sic] ne peut tout-/ à-coup reprendre sa sérénité, c'est pourquoi il ne faut/ ni s'étonner, ni s'effrayer de quelques malaises passagers/ qui accompagnent les plus généreuses et les plus nobles/ révolutions./ C'est une raison seulement de se réunir, de se grouper/ en faisceau et de donner l'exemple de ce courage civil/ dont la France est justement fière. Le Peuple, qui frémit/ encore de son éclatant triomphe, de vous la simple/ persévérance et la calme exactitude de la magistrature./ Vous ne faillirez pas à cette attente, et nous marcherons/ ensemble, et sans prêter l'oreille aux bruits politiques,/ dans la voie de la justice ordinaire et du droit commun./ Un autre jour, peut-être, nous pourrons, avec plus/ d'abondance, parler du courage civil, en recueillir les/ exemples fameux, en vanter les avantages; aujourd'hui,/ ce sont des actes et non des paroles qu'il faut: nous/ sommes appelés à le pratiquer. Le respect des personnes/ et des propriétés, l'attente recueillie des Institutions que/ la Représentation Nationale nous donnera, nos sympa-/ thies pour les classes les plus nombreuses, notre con-/ cours pour adoucir le sort de nos Frères, notre admi-/ ration pour le courage et la générosité du Peuple, notre/ désir d'assurer désormais les fruits légitimes du travail/ et les moyens de donner à chaque Travailleur son salaire/ et son pain de chaque jour, tels sont les sentimens [sic] que/ la France attend de ses Magistrats, et dont je m'honore./ En conséquence, je prête et dépose mon serment/ en vos mains:/ Je jure Fidélité à la Répu-/ blique Française et Obéissance/ aux Lois du Pays./ Immédiatement, le Procureur général a/ présenté à la Cour d'Appel, un réquisitoire,/ tendant à information à fin d'accusation contre/ les Ministres de l'ex-roi Louis-Philippe./ La Cour d'Appel a immédiatement rendu l'Arrêt/ suivant: / Vu le Réquisitoire du Procureur général, considérant/ que les faits dénoncés par ledit Réquisitoire sont de nature/ à constituer des Crimes et Délits prévus par la Loi;/ Vu l'article 235 du Code d'Instruction criminelle, la Cour ordonne qu'il en sera informé;/ Commet en conséquence, pour procéder à l'Instruction,/ deux Membres de la Chambre des mises en accusation. "
Lettre - B.C.: " BOUCQUIN, Imprimeur du Département de la Police, rue de la Sainte- Chapelle, 5.- Paris 1848. "
Marque du musée - B.D.: " CARNAVALET "
Tampon - B.C.: " VILLE/DE/PARIS "
Description iconographique

Politique, Histoire, 1848, Révolution, Paris, Seconde République (ou Deuxième République), 1848-1852, Administration, Ministère, Justice, Procureur, Discours, Auguste Joseph Melchior Portalis (1801-1855), Louis-Philippe 1er (Louis-Philippe d’Orléans) (1773-1850), Ministre, Affiche typographique, Motif décoratif haut centre

Mode d'acquisition
Numéro d’inventaire
AFF2669

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Artiste / Auteur

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

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Fonction / Utilisation 

Matériaux et techniques

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