Autoportrait d'Adèle Foucher
Creator(s):
Attributed to Hugo, Adèle (née Foucher) (Paris, 28–11–1803 - Bruxelles, 27–08–1868), dessinateur
Dates:
Vers 1822
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Institution :
Museum number:
533
Autoportrait d'Adèle Foucher
Detailed informations
Creator(s):
Attributed to Hugo, Adèle (née Foucher) (Paris, 28–11–1803 - Bruxelles, 27–08–1868), dessinateur
Autre titre :
Mme Victor Hugo vers 1820 (Former title (unused))
Production date:
Vers 1822
Century:
Object type(s):
Type(s):
Materials / Technique:
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 14 cm
- Largeur : 11.5 cm
Thèmes / Sujets / Lieux représentés :
Person / Character depicted:
Acquisition method:
Acquisition name:
Institution:
Museum number:
533
Continuation
Indexation
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109,898)
- 1ère moitié du 19e siècle
- 1er quart du 19e siècle
- 1ère moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109,898)
Period
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354,755)
- Arts graphiques (252,326)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263,684)
- Dessin (68,090)
Matériaux et techniques
- Techniques (289,819)
- Technique dessin (77,041)
- Pierre noire (2,849)
- Technique dessin (77,041)
Theme representé
- Représentation humaine (7,466)
- Portrait (4,679)
- Autoportrait (172)
- Portrait (4,679)
Ce portrait fait pendant à celui de Victor Hugo. Tous deux ont conservé leurs cadres d’origine sculptés. Ils proviennent de la famille d’Adèle, les Foucher. Le docteur Gabriel Ancelet (1867-1949), qui en fit don au musée dans les années 1930, était le petit-fils du jeune frère d’Adèle, Paul Foucher (1810-1875). C’est sans doute à ce dernier que la jeune femme les donna – avec l’assentiment de Victor Hugo dont il était très proche. C’est avant son mariage en octobre 1822 qu’Adèle réalise son portrait, que lui réclame à cor et à cri Victor dans les nombreuses lettres qu’ils échangent depuis janvier 1820 : « Adèle, tu m’as promis ton portrait. Est-ce que tu l’as oublié ? Je suis bien malheureux, s’il faut que je te le rappelle. Ton portrait, de ta main, voilà ce que tu m’as promis […], l’une des plus grandes joies que tu puisses me causer ? » (23 février 1822). « Tu l’auras, ressemblant ou autrement, lui répond-t-elle, […] sois certain que j’ai fait tout mon possible pour qu’il te parût agréable. J’ai eu beaucoup de peine pour que seulement il eût quelque chose de moi. Je tâcherai de te le montrer ce soir pour que tu m’en dises ton avis. Il est pour toi ; pourvu que tu le trouves à ton gré, je me moque du reste. » L’a-t-il jamais eu entre les mains ? En avril, il se plaint amèrement : « Je ne m’expliquerai jamais comment tes parents qui ne te permettaient pas de me donner un dessin de ta main, peuvent vendre tes ouvrages à des étrangers »…