De Rubempré, 3e acte

Dessin de costume pour "Vautrin"d'après Balzac, adapté par Edmond Guiraud, entré au répertoire de La Comédie française le 12 mai 1922. C’est à la fin du roman "Illusions Perdues" que le jeune Lucien de Rubempré est sauvé par le prêtre Carlos Herrera, qui n’est autre que Vautrin. On retrouve ces deux personnages dans le roman "Splendeurs et Misères des Courtisanes", ici adapté pour le théâtre par Edmond Guiraud qui y joint des extraits de deux autres romans de Balzac : "Le Père Goriot" et les "Illusions Perdues" pour composer sa pièce "Vautrin". Au dos de ce dessin, des inscriptions laissées par le costumier Charles Bétout témoigne de ses recherches sur l’habit caractéristique des dandies. Lucien de Rubempré porte en effet un chapeau castor, une redingote drap, un gilet en poil de chèvre jaune sur un pantalon de velours à côte. Ses bottines noires sont dépourvues de guêtre. La toilette de ce dandy est agrémentée d'une cravate verte, d'une canne et d'une paire de gants tenue de la main gauche. En bas à gauche du dessin, nous pouvons voir une esquisse du même personnage, de dos. « La beauté, la jeunesse pouvaient masquer chez lui de profonds abîmes, comme chez beaucoup de jeunes gens qui veulent jouer un rôle à Paris sans posséder le capital nécessaire à leurs prétentions, et qui chaque jour risquent le tout pour le tout en sacrifiant au dieu le plus courtisé dans cette cité royale, le Hasard. » [ Extrait du roman Splendeurs et Misères des Courtisanes, par Honoré de Balzac]