Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 novembre dimanche matin 8h1/2 1847

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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 novembre dimanche matin 8h1/2 1847
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris-Guernesey
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Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 novembre dimanche matin 8h1/2 1847
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite)
Datación
En 14–11–1847
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha
En 14111847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Número de inventario
a8004
Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 14 novembre dimanche matin 8h1/2 1847

Información detallada

Autor(es)
Drouet, Juliette (Julienne Gauvain, dite) (Fougères, 10–04–1806 - Paris, 11–05–1883), auteur du texte
Fecha de producción
En 14111847
Datación (siglo)
Tipo(s) de objeto(s)
Denominación(ciones)
Dimensions - Oeuvre:
  • Hauteur : 21 cm
  • Largeur : 13.3 cm
Descripción

4 Feuillets

Marcas, inscripciones, cuños
Inscription - 14 novembre [1847], dimanche matin, 8 h. ½Bonjour, mon bien plus qu’aimé, bonjour mon adoré Toto, bonjour mon amour. À quelle heure es-tu rentré cette nuit ? As-tu un peu pensé à ta pauvre Juju ? L’as-tu bien regrettée ? Pour elle, elle s’est couchée le plus tard possible afin de penser plus longtemps à toi. Je me suis couchée à plus de onze heures. J’ai profité de ce temps-là pour faire mon COURRIERa. J’ai écrit à cette pauvre Eugénie et à mes bas-bretons [1]. Je me suis arrangée de manière à ne m’endormir qu’à minuit ; à l’heure à peu près où tu es rentré. Il me semblait qu’en ne me couchant pas, je faisais bonne garde autour de toi et que j’empêchais toutes les trahisons possibles d’approcher de toi, sous quelque forme que ce soit. Cette illusion que j’ai tâché de conserver avec soin jusqu’à mon sommeil m’a empêchée de me livrer au chagrin qui ne manque jamais de s’emparer de moi, chaque fois que je te sais loin de moi et en proie aux roucouleries [2] des femelles de toutes espèces. Demain je ne sais pas si mon illusion voudra fonctionner une seconde fois, [je m’y essaierai ?]. D’ici là, je ne veux penser qu’au bonheur de te voir tantôt, et d’avance je te baise et je te caresse depuis un bout jusqu’à l’autre.JulietteMVH, α 8004Transcription de Nicole Savya) « COURIER »1] La sœur et le beau-frère de Juliette, les Koch, vivaient à Saint-Renan, près de Brest.[2] Chant langoureux. Équivalent de « roucoulades »..
Fecha de adquisición
01121967
Número de inventario
a8004

Indización

Datation en siècle

Type(s) d'objet(s)

Dénomination(s)

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