Sans titre [Nuées et soleil, Empreinte de pièce] [Soleil noir]
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Sans titre [Nuées et soleil, Empreinte de pièce] [Soleil noir]
CC0 Paris Musées / Maisons de Victor Hugo Paris – Guernesey
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Sans titre [Nuées et soleil, Empreinte de pièce] [Soleil noir]
Hugo, Victor
Datación
Vers 1855 — 1856
Museo
Casas de Victor Hugo en París y Guernesey
Autor(es):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Fecha:
Vers 1855 — 1856
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Institución :
Número de inventario:
2021.6.1
Sans titre [Nuées et soleil, Empreinte de pièce] [Soleil noir]
Información detallada
Autor(es):
Hugo, Victor (Besançon, 26–02–1802 - Paris, 22–05–1885), dessinateur
Fecha de producción:
Vers 1855 — 1856
Datación (siglo):
Tipo(s) de objeto(s):
Denominación(ciones):
Dimensions - Oeuvre:
- Hauteur : 8 cm
- Largeur : 11.5 cm
Descripción:
Dessin monté en fausse marge
Marcas, inscripciones, cuños:
Inscription manuscrite - Au verso, au crayon : "tache premier état / d'un dessin de Victor Hugo / Valentine Hugo"
Forma de adquisición:
Nombre del donador, testador o vendedor:
Fecha de adquisición:
28–09–2021
Institución:
Número de inventario:
2021.6.1
Indización
Artista / autor
Datation en siècle
- 2e millénaire
- 19e siècle (109.898)
- 2e moitié du 19e siècle
- 3e quart du 19e siècle
- 2e moitié du 19e siècle
- 19e siècle (109.898)
Periodo
Type(s) d'objet(s)
- Discipline (354.755)
- Arts graphiques (252.326)
Dénomination(s)
- Arts graphiques (263.684)
- Dessin (68.090)
Matériaux et techniques
- Techniques (289.819)
- Technique dessin (77.041)
- Matériaux (144.094)
- Matériau d'origine végétale (91.525)
- Papier (74.925)
- Matériau d'origine végétale (91.525)
Provenant de la collection familiale, passé par Jean Hugo à Valentine Hugo, il a été acquis par l’hugolien Jean Gaudon auprès d’un libraire. Il est exposé pour la première fois lors à Venise en 1993 (« Victor Hugo peintre », Venise, Galleria d’Arte Moderna Ca’ Pesaro, 13 mars – 23 mai 1993, n°43) et reçoit alors le titre factice de « Soleil noir », que lui donnait Jean Gaudon, sans doute en référence au vers du poème « Ce que dit la Bouche d’ombre » des Contemplations : « Un affreux soleil noir d'où rayonne la nuit ! ». Exposé dans « Du chaos dans le pinceau » (« Du chaos dans le pinceau... » [Marie-Laure Prévost, Jean-Jacques Lebel], Paris Maison Victor Hugo, exposition du 12 octobre 2000 – 6 janvier 2001, reproduit en couleurs sous le n°126 p 170, notice p 370) et reproduit dans le catalogue « L’Homme océan » (« L’homme océan » [Marie-Laure Prévost,], Paris, bibliothèque nationale de France, 20 mars – 23 juin 2002, reprod. P. 142) avec pour titre « empreinte de pièce » ; Marie-Laure Prévost insiste alors sur une lecture matérielle à partir de l’empreinte de monnaie. Lors de l’exposition « Entrée des médiums » (« Entrée des médiums. Spiritisme et art de Hugo à Breton » [Gérard Audinet et Jérôme Godeau], Paris, Maison de Victor Hugo, 18 octobre 2012 – 20 janvier 2013, reprod. p. 59), le dessin était présenté avec la « Tache planète » du Louvre et retrouvait le titre donné par Jean Gaudon de « Soleil noir. » Le dessin a finalement été acquis par le musée, en 2021, lors de la vente après décès de Jean et Sheila Gaudon, où il figurait sous le titre descriptif « Soleil et nuées, empreinte de pièce ». Victor Hugo très souvent utilisée un objet rond pour dessiner, en réserve, le soleil ou la lune. Ici, il utilise une pièce de monnaie placée sous la feuille et dont il frotte le relief. Les nébulosités dont il l’entoure invitent à lire cette empreinte circulaire comme un astre et à rattacher ce dessin à la série factice des « taches planètes » ou des « planètes œil » qui sont datées (à une exception près de 1853/1855 et 1857). Cette feuille que, par interprétation ou tradition familiale, Valentine Hugo qualifie de « premier état d'un dessin », pourrait être datée vers 1855 (fin du séjour à Jersey d’où provient la pièce utilisée) et 1856 (début du séjour à Guernesey où Victor Hugo recours à l’empreinte). Victor Hugo était alors engagé dans l’écriture de ses grands poèmes cosmiques, Dieu, La Fin de Satan et plus précisément à cette date, il travaille à Solitudines Coeli qui deviendra la section « L’Océan d’en haut » de Dieu. Cette lecture de l’œuvre comporte une marge d’interprétation, mais les titres factices qui ont été attribués au fil du temps créent une tradition qui cristallise en une lecture qui fait aujourd’hui corps avec ce dessin comme avec ceux de la série.